Il y a un article de la RFC qui en parle:
"D?autres facteurs jouent un rôle prépondérant dans le mode de reproduction, comme celui du cycle lunaire (Nakai & al., 1990). Deux types de cas ont été observés : le premier concerne les pondeurs sur substrat caché (monogame ou polygame en harem) comme N. mondabu, Variabilichromis moorii ou encore Lepidiolamprologus elongatus. Ces espèces pondent exclusivement au moment des nuits sans lune. Les larves font donc leur apparition quelques jours plus tard lors des nuits où la lune éclaire le lac. Cette semi-obscurité permet à ces espèces une meilleure protection du frai pendant la nuit face aux agresseurs nocturnes que sont les Mastacembelidae (anguilles du lac) et Bagridae (poissons chats et consorts). Pour ces espèces, la courbe de mortalité des alevins est très régulière contrairement aux autres espèces qui se reproduisent à tout moment du cycle. Chez ces dernières, les premiers jours sont fatidiques. On a par exemple observé (Nakano & al., 1990) qu?en moyenne, chez Neolamprologus toae, la perte du frai est d?environ 60% au stade larvaire. A propos de Mastacembelidae, l?espèce Caecomastacembelus zebratus qui ne se nourrit que d??ufs (Ochi & al., 1999), ne mange que 10 jours par mois. Tout cela à cause de la lune ! Un autre cichlidé monogame pratiquant l?incubation buccale bi-parentale se reproduit aussi en fonction de la position de la lune. Il s?agit d?Eretmodus cyanostictus dont la femelle pond uniquement à la pleine lune (Neat & al., 1999). Cette synchronisation n?a ici aucun rapport avec la protection du frai mais serait pour éviter au mâle la tentation d?aller voir ailleurs à chaque occasion. En réduisant cette dernière, on limite donc le risque !"
Extrait de l'article de Genevelle:
http://www.tanganyika-cichlids.com/str-rep-4.htm