Aquariophilie, pourquoi, jusqu'ou, comment....
Posté : 17 janv. 2015 16:56
Bonjour à toutes et à tous.
Je me permets d'ouvrir un sujet pour partager avec vous quelques pensées. Il y a quelques semaines, j'expliquais sur le forum ma volonté de maintenir du Mbumas ici au Brésil, et Pépoint m'a fait la réflexion ci-dessous:
"Faire de l'africain au Brésil, faut vraiment aimer les complications"..
Je dois avouer, ce commentaire m'a beaucoup fait réfléchir. Avant toute chose, je tiens à dire que ceci n'est pas un post contre Pépoint, ni pour lui expliquer mon point de vue, ni pour m'expliquer, mais pour essayer de faire avancer un débat que je ne vois que très peu (au moins de mon coté) sur le pourquoi de l'aquariophilie.
Alors oui, je voudrais maintenir du Mbuma au Brésil. Je sais qu'il existe des tonnes de cichlidés en Amérique du sud, tous aussi beaux les uns que les autres. Je sais que les Mbumas vont devoir voyager jusque ici, mais la distance est elle tellement différente entre Malawi France et Malawi Brésil? (8444km entre Lilongwe et São Paulo, 7649km entre Lilongwe et Paris). Dans tous les cas, ils vont devoir voyager en avion....
Formalités administratives? ils vont devoir passer la frontière tout comme la majorité des autres poissons... la plupart des espèces sont importées... Les discus vendu ici par exemple viennent d’Indonésie ou de Thaïlande... La liste des espèces brésiliennes est énorme, mais malheureusement on ne trouve pas de beaux spécimens sauvages, et l'IBAMA protège beaucoup d'espèces (heureusement). Le reste vient de Colombie, Bolivie, enfin d'autres pays donc les lois d'importations vont devoir être respectées.
L'africain ici n'est plus à la mode... on lui préfère l'oscar ou les carnassiers. Donc le peu de personne qui les reproduisent ne le font pas avec le plus grand sérieux qui soit. (Le général de Gaule ne disait-il pas: "Le brésil, ce n'est pas un pays très sérieux") Les croisement font succès, si un jour ils arrivent a accoupler un requin avec un apisto, ils le feront... Les bacs des magasins sont plein de poissons aux noms farfelus et d'origine douteuse. On ne compte plus les pseudo "torche bleu", les pseudo "foudre"... on maintient du tanga et du malawi tout ensemble. Pendant ce temps, une série américaine fait succès ici à la télévision, Fish Tank Kings, ou dans un épisode, les gars mettent une 60aine de mbumas et haplo dans un bac qui ne doit pas faire 1m20 de façade....
Et puis le sauvage? depuis toujours on dit que le sauvage est le mieux, on permet à l'espèce de souche pure d'être diffusée... Mais on retire d'un milieu sauvage une espèce sauvage pour la mettre en captivité... est-ce vraiment le meilleur moyen de préserver l'espèce? le sauvage est il toujours la meilleur solution? Doit-on toujours le privilégier?
Beaucoup de pistes, beaucoup de choses à penser, et je l’espère, un débat intéressant à suivre...
Je me permets d'ouvrir un sujet pour partager avec vous quelques pensées. Il y a quelques semaines, j'expliquais sur le forum ma volonté de maintenir du Mbumas ici au Brésil, et Pépoint m'a fait la réflexion ci-dessous:
"Faire de l'africain au Brésil, faut vraiment aimer les complications"..
Je dois avouer, ce commentaire m'a beaucoup fait réfléchir. Avant toute chose, je tiens à dire que ceci n'est pas un post contre Pépoint, ni pour lui expliquer mon point de vue, ni pour m'expliquer, mais pour essayer de faire avancer un débat que je ne vois que très peu (au moins de mon coté) sur le pourquoi de l'aquariophilie.
Alors oui, je voudrais maintenir du Mbuma au Brésil. Je sais qu'il existe des tonnes de cichlidés en Amérique du sud, tous aussi beaux les uns que les autres. Je sais que les Mbumas vont devoir voyager jusque ici, mais la distance est elle tellement différente entre Malawi France et Malawi Brésil? (8444km entre Lilongwe et São Paulo, 7649km entre Lilongwe et Paris). Dans tous les cas, ils vont devoir voyager en avion....
Formalités administratives? ils vont devoir passer la frontière tout comme la majorité des autres poissons... la plupart des espèces sont importées... Les discus vendu ici par exemple viennent d’Indonésie ou de Thaïlande... La liste des espèces brésiliennes est énorme, mais malheureusement on ne trouve pas de beaux spécimens sauvages, et l'IBAMA protège beaucoup d'espèces (heureusement). Le reste vient de Colombie, Bolivie, enfin d'autres pays donc les lois d'importations vont devoir être respectées.
L'africain ici n'est plus à la mode... on lui préfère l'oscar ou les carnassiers. Donc le peu de personne qui les reproduisent ne le font pas avec le plus grand sérieux qui soit. (Le général de Gaule ne disait-il pas: "Le brésil, ce n'est pas un pays très sérieux") Les croisement font succès, si un jour ils arrivent a accoupler un requin avec un apisto, ils le feront... Les bacs des magasins sont plein de poissons aux noms farfelus et d'origine douteuse. On ne compte plus les pseudo "torche bleu", les pseudo "foudre"... on maintient du tanga et du malawi tout ensemble. Pendant ce temps, une série américaine fait succès ici à la télévision, Fish Tank Kings, ou dans un épisode, les gars mettent une 60aine de mbumas et haplo dans un bac qui ne doit pas faire 1m20 de façade....
Et puis le sauvage? depuis toujours on dit que le sauvage est le mieux, on permet à l'espèce de souche pure d'être diffusée... Mais on retire d'un milieu sauvage une espèce sauvage pour la mettre en captivité... est-ce vraiment le meilleur moyen de préserver l'espèce? le sauvage est il toujours la meilleur solution? Doit-on toujours le privilégier?
Beaucoup de pistes, beaucoup de choses à penser, et je l’espère, un débat intéressant à suivre...
Qui fait passer certains par toutes les couleurs de l'arc en ciel ! :DD :spin: