Patapon a écrit :
je vois pas pourquoi c'est faux puisque tu dis la même chose que moi.
pour les poissons, je vois pas où j'ai dit une connerie.
Tu n’as pas dit de connerie, mais ton intervention, à la suite des autres, fait un amalgame entre diverses causes.
Tu vas encore dire que je chipote, et tu auras raison, sauf que c’est pas moi qu’a commencé.
(En l’occurrence, c’est Pé-point, mais vous êtes plusieurs à lui avoir emboîté le pas). Je m’esssssplique :
La question à l’origine était de déterminer quelle était la cause la plus probable de l’aspect bizarroïde de ce Labeotropheus indéterminé. J’ai donné la plus directe et la plus simple d’après ma propre expérience : l’hybridation avec un zebra (cause 1).
Là-dessus, vos interventions tendent à réfuter le fait que cette cause est la plus probable (nous dirons : la plus parcimonieuse, dans une acception que nous sommes peu à connaître ici….
) en avançant une autre cause. En réalité, ce sont deux autres causes que vous amalgamez, or elles sont indépendantes, même si elles se combinent souvent :
2 - La dérive génétique (dégénérescence, avec altération du génome au fil des générations).
3 - La plasticité phénotypique (qui s’exprime immédiatement sur un individu sans modifier son génome).
Comme je l’indique ci-dessus, les mécanismes ne sont pas les mêmes. Ils vont souvent de concert, mais ne sont pas liés, sauf à donner raison à Lamarck 200 ans après (ce qui ne serait pas pour me déplaire, d’ailleurs, mais pour le moment, seules quelques observations très mineures de génétique vont dans ce sens). C’est ce que j’ai voulu dire par « vous mélangez tout », de façon à procéder avec méthode, pour avancer (avec entêtement, certes) que je maintiens qu’il n’est pas nécessaire de chercher midi à quatorze heures, et qu’à mon avis la cause la plus probable reste la mienne. D’ailleurs, les causes 1 et 2 sont en réalité similaires, puisqu’elles sous-tendent une modification du génome, tandis que la cause 3 se surajoute à l’une ou l’autre indifféremment, et il n’est pas justifié de l’amalgamer à l’une plus qu’à l’autre.
Le pire, c’est que bien souvent ici, sur ce forum, je trouve qu’on met un peu trop vite sur le compte de l’hybridation de petites anomalies mineures qui sont soit phénotypiques, soit liées à de mauvaises conditions de maintenance (taux de nitrates). En général, il s’agit d’individus mal formés ou avec des défauts de rayures, et j’ai souvent du mal à convaincre que ce n’est pas pour autant que la souche est pourrie puisqu’on les observe même sur des F1 ! Mais sur ce coup-ci, d’après mon expérience, je pense vraiment qu’il s’agit d’une hybridation !
Pour l’autre point, là aussi, il y a légère différence de discours entre nous deux : Tu écris que nous disons la même chose, or, je trouve plutôt que tu penses sans doute la même chose que moi, mais ce que tu écris n’y correspond pas. Je te cite :
« la notion de race est niée par les scientifiques »,
C’est faux. La notion n’est pas niée, c’est le terme « race » qui est mis au rancart parce que devenu sensible ; mais le concept reste le même, et il est le même que chez n’importe quel autre animal, je ne t’apprends rien.
J’insiste parce que ça ne veut pas du tout dire la même chose. Prise telle quelle, par des gens aux intentions louables mais totalement contre-productives, cette assertion que tu reproduis (involontairement je pense) fait tourner en eau de boudin tous les débats de société sur cette question sensible, où l’incantation et l’anathème remplacent l’argumentation raisonnée.