TOUT ce qui n'a rien à faire dans les autres forums - modération subjective.
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par Benoit J.
#157599
C'est clair qu'à côté de ça, la cichlidophilie, internet et les forums sont relativement nanoscopiques....... ;)


Kalago, Kabogo, Maswa, Lubengela, Helembe, Bulu point, Kalilani, Lyamembe, Sibwesa, Kekese, Ikola, Kabwe, Utinta, Slaf rocks, Mpimbwe, Kolongwe, Kipili, Mvuna, Nkondwe, Lupita, Ulwile, Mtosi, Namansi, Fulwe rocks, île de Mamalesa, Molwe, Samazi, Muzi, Kasanga, Kantalamba... :gold:

Je ne répond pas aux questions de maintenance en privé, le forum est là pour ça.
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par steve.aeschbacher
#157602
le titre me plait bien, je vais tacher de me le trouver et d ele lire... merci ;)


respire !
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par Séb_59
#157614
l'auteur s'est pas encore suicidé ??? avec le ton pessimiste qu'il a, plus le sentimentalisme pseudo scientifique, ça m'étonnerait pas. Ca ferait une béquée de moi à nourrir pour reprendre son jargon. Ce genre de bouquin ne me dit rien du tout... pleurnicher en disant qu'on est foutu... mouais bof, y a p'tet mieux comme stratégie, non ?
Séb


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par J-S
#157617
Seb,

à mon avis c'est à lire jusqu'à la dernière page.

Ce livre est un portrait de l'humanité d'aujourd'hui et de son probable avenir.

Il n'y a pas vraiment de jugement malgré le ton inquisiteur du titre.

L'auteur s'englobe dedans.

Il ne fait que relater des faits et de les extrapoler pour les années à venir avec un humour très noir. Humour d'un homme qui avait de l'espoir et qui vient vraisemblablement de le perdre.

D'ailleurs avant ce livre il a écrit des bouquins sympas sur la nature.

http://www.seniorplanet.fr/sp.fr.php?id ... 350&page=1

A+


Cofondateur de Cichlidsforum Mai 2001. :congress:
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par Séb_59
#157640
J-S a écrit :Seb,

à mon avis c'est à lire jusqu'à la dernière page.
peut-être... mais au bout de 7 pages, j'étais déjà gavé par ses propos

Ce livre est un portrait de l'humanité d'aujourd'hui et de son probable avenir.
probable avenir.. on n'en sait rien, personne ne sait prédire l'avenir. Perso je pense pas que l'espèce humaine disparaitra rapidement.

Il n'y a pas vraiment de jugement malgré le ton inquisiteur du titre.

L'auteur s'englobe dedans.

Il ne fait que relater des faits et de les extrapoler pour les années à venir avec un humour très noir. Humour d'un homme qui avait de l'espoir et qui vient vraisemblablement de le perdre.

D'ailleurs avant ce livre il a écrit des bouquins sympas sur la nature.

A+
je n'avais pas relevé que c'était un des compères de Cousteau et autre
Nicolas Hulot. Perso affirmer que l'homme est un cancer de la planète, un
parasite ou tout ce que tu veux d'autre me gène énormément. Pour au
moins deux raisons.
* La première, c'est que l'homme est avant tout un animal, et en cela il
suit les lois de la sélection naturelle. Ce n'est pas parce qu'il est doté d'un
cerveau plus développé qu'il diffère des autres espèces. TOUTES les
autres espèces vivantes se comportent de la même façon que l'homme. Il
suffit de regarder les espèces invasives pour s'en convaincre. Le seul
problème, c'est que l'espèce humaine est trop dépendante de son corps et
de ses gènes pour réellement pouvoir affronter les problèmes
environnementaux actuels et à venir, pour agir de manière raisonnée.

* La deuxième raison, c'est que s'il n'y avait pas l'homme, énormément
d'espèces animales et végétales n'existeraient tout simplement pas. En
France, le paturage extensif a quasiment disparu. Résultat toutes les
espèces animales et végétales associées aux milieux subissant le paturage
extensif ont disparu de nombreuses régions : orchidées, azurés, mélitées,
sauterelles, etc... idem pour les zones humides qui se comblent et
s'assèchent inexorablement sans l'intervention de l'homme.

Sans l'homme de nombreuses espèces sont condamnées. Dire L'homme
disparaitra, bon débarras, ça me choque et je trouve ce type de phrase
réactionnaire très primaire. C'est un message très égoiste lancé pour
soulager sa propre conscience et non faire passer un message afin de
préserver l'avenir de la vie sur terre.

L'auteur croit visiblement qu'aujourd'hui, si on ne choque pas, on ne peut
plus faire passer de message. Je ne suis pas d'accord, car si tout le monde
fait pareil, à un moment, même le choquant ne passera plus... en
choquant il dessensibilise les gens. Pour moi, c'est plus constructif d'agir
sur le terrain ou d'exercer des pressions sur les politiques et industriels. Il
faut bien se dire aussi que cela ne fait pas si longtemps que ça que les
gens s'inquiètent de l'avenir de leur environnement. Or il faut au moins
150 ans pour que les mentalités changent. J'en veux pour preuve que la
théorie Darwinienne de l'évolution n'est toujours pas comprise ni acceptée.
Pourtant ça fait environ 150 ans qu'elle a été formulée...

Ce livre correspond pour moi plus à une opération commerciale qu'à un
vrai message de "propagande" écologiste. La société occidentale (et en
particulier française) aime se culpabiliser et s'autoflageller pour toutes les
fautes commises. C'est un peu une façon de soulager sa conscience par
rapport à tous les maux qu'elle impose aux autres et s'impose elle-même.
Un tel message est dans l'ère du temps. Le fait de le tourner en
provocation, ça attire encore plus le client. Et ça se vend.

Pour preuve, compare les 1ers films de Cousteau et les derniers. Le
message est sensiblement très différent entre son film "le monde du
silence" où ils assassinent un baleineau et les derniers où il est triste de
constater la disparition de nombreux poissons dans les récifs. Regarde les
documentaires plats et insipides de Nicolas Hulot où il dit ce que les
européennes veulent entendre et non ce qui se passe réellement dans le
monde. Il suffit qu'il survole une forêt tropicale et il dit "je suis en
harmonie avec la nature". En quoi survoler une forêt signifie être en
harmonie avec elle ? tu la survoles et c'est tout. Les indiens n'ont jamais
vécu non plus en harmonie avec les forêts. Ils les ont exploitées depuis
long temps et ont modifié un équilibre qui était différent avant leur arrivée.
La société occidentale bouleverse encore plus cet équilibre. Les différentes
forces en jeu instaureront un autre équilibre, mais il est actuellement
impossible de savoir où il se situe (et d'ailleurs existe-t-il vraiment cet
équilibre ?). Alors crier haut et fort que l'homme disparaitra... mouais
peut-être, peut-être pas... la seule chose que je sais c'est qu'on aura
besoin du maximum de biodiversité possible pour limiter la casse. Et dire
bon débarras, c'est bien malheureux et bien triste d'entendre pareil
sottise.

Séb


par humilis
#157645
Les indiens n'ont jamais
vécu non plus en harmonie avec les forêts. Ils les ont exploitées depuis
long temps et ont modifié un équilibre qui était différent avant leur arrivée.
tu parle de quels indiens?
La première, c'est que l'homme est avant tout un animal, et en cela il suit les lois de la sélection naturelle. Ce n'est pas parce qu'il est doté d'un cerveau plus développé qu'il diffère des autres espèces. TOUTES les autres espèces vivantes se comportent de la même façon que l'homme. Il suffit de regarder les espèces invasives pour s'en convaincre. Le seul problème, c'est que l'espèce humaine est trop dépendante de son corps et de ses gènes pour réellement pouvoir affronter les problèmes environnementaux actuels et à venir, pour agir de manière raisonnée.
beaucoup on tendance a oublier qu'ils sont des animaux et massacre l'environnement pour des utopies illusoires que je ne citerai pas!
La deuxième raison, c'est que s'il n'y avait pas l'homme, énormément
d'espèces animales et végétales n'existeraient tout simplement pas. En
France, le paturage extensif a quasiment disparu. Résultat toutes les
espèces animales et végétales associées aux milieux subissant le paturage
extensif ont disparu de nombreuses régions : orchidées, azurés, mélitées,
sauterelles, etc... idem pour les zones humides qui se comblent et
s'assèchent inexorablement sans l'intervention de l'homme.

Sans l'homme de nombreuses espèces sont condamnées. Dire L'homme
disparaitra, bon débarras, ça me choque et je trouve ce type de phrase
réactionnaire très primaire. C'est un message très égoiste lancé pour
soulager sa propre conscience et non faire passer un message afin de
préserver l'avenir de la vie sur terre.
tu vas pas me dire que "l'etre humain" n'y est pas pour quelque chose dans les disparitions de la faune et de la flore du monde terrestre!

qui coupe les arbres de la foret d'amazonie ,l'une des plus belles choses au monde,les fourmis avec leur machoires???

sur certains point je suis d'accord avec toi ,on est pas tous pourris mais l'espéce "humaine" conditionné" est bien gangrénée quand meme


par xavier.longy
#157650
Ah bon, les paturages extensifs ont disparu?
C'est une vision parigo-normando centrique qui fait bien marrer le limouso-auvergnat que je suis! Ceci étant dit je te félicite chaudement seb 59 pour ta vision positive que je partage à 95 %. assez de pleurnichage et d'auto-flagellation dans ce pays, l'avenir de la planéte nous appartient et il sera beau, j'en suis sür!
Je vous laisse, je dois aller veiller à la santé de quelques milliers de bovins. A raison de 1.2 bovins à l'hectare, ça me fait de la surface.....La prochaine fois que je remettrai un utérus de vache à plat ventre dans les joncs au fin fond d'un pré humide, je me dirai " quand je pense que certains croient que les prairies françaises ne sont faites que de terrains drainés plantés de ray-grass".


Rien de grand dans le monde ne s'est fait sans passion.
Quand je serai grand, je serai Patrick de Rham ou Patrick Tawil!
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par Hulk
#157660
A mon tour de donner mon avis. Je suis d'accord avec Séb. sur l'état d'esprit, même si ses arguments sont sur certains points contestables.

En premier lieu, le titre est ridicule: "Bon débarras!"... Pour qui? Pour les autres espèces animales? Si l'homme disparaît, ce sera dans des conditions cataclysmiques qui ne feront pas le bonheur de beaucoup d'espèces animales, qui le disparaîtront avec lui. Et même celles qui resteront, seront-elles capables d'apprécier le "bon débarras"?

Non, dans ce "bon débarras", on sent que c'est l'auteur lui-même qui s'imagine -inconsciemment- sur son nuage à côté de Saint-Pierre en train de dire: "ils sont tous en train de crever, ces idiots, bon débarras". Mais ça m'étonnerait qu'il soit là, sous forme d'esprit ou autre, pour en profiter.

Donc, ça n'a pas de sens, et ça tourne à l'idéologie crétine. Si l'humanité doit préserver son environnement, c'est avant tout pour elle-même. Autrement, si elle disparaît, cet environnement s'en remettra... en quelques milliers d'années (quelques millions pour un retour de biodiversité), avant de disparaître... en quelques milliards d'années. Inutile de chercher une finalité et une morale à tout ça.

Deuxièmement et surtout, là où Séb. a mille fois raison, c'est que l'espèce humaine est strictement comme une autre, soumise au darwinisme et aux lois d'expansion et de contraction des populations. Elle ne se comporte en réalité ni mieux, ni plus mal qu'une autre, elle a seulement un pouvoir hors du commun.

La vraie différence est qu'elle est capable de s'en rendre compte et de l'anticiper, et que pour le moment, sa prise de conscience est encore bien trop faible. Et c'est là que la prise de conscience doit être raisonnée.

Pour le moment, ça tourne à l'idéologie de masse. Ce n'est pas mauvais pour une prise de conscience, mais ça risque de la tuer à la longue, comme d'autres avant (le communisme, par exemple), si ce n'est pas raisonné. Or, en l'occurrence, les esprits s'échauffent en ce moment à cause de l'échauffement planétaire (normal, vous me direz). Il est clair qu'il faut s'en préoccuper, mais personnellement, je suis effaré du peu de personnes qui réalisent que le tout premier problème de l'humanité, c'est sa démographie.

Pour qu'elle échappe aux lois darwiniennes d'expansion-contraction, il faut que l'humanité s'en donne les moyens, autrement, nous allons au devant de crises majeures, et la vie de nos descendants sera un enfer. Et là-dessus, je suis plus pessimiste que toi, P., je ne pense pas du tout que l'humanité disparaîtra, ni en case de crise climatique, ni en cas de crise démographique, ni même en cas de crise nucléaire. Il y aura toujours des survivants, et pour eux, ce sera l'enfer.

Donc, avant de jouer les Sardanapale à l'approche de son ennemi, qui fait la fête une dernière fois avant de tuer tous ses serviteurs, maîtresses esclaves et bêtes en pensant: "c'est bien fait, nos ennemis ne trouveront que des cadavres", on ferait mieux de prendre les problèmes à la source et de raisonner de manière rationnelle, et non idéologique.


par humilis
#157666
xavier.longy a écrit :l'avenir de la planéte nous appartient et il sera beau, j'en suis sür!
.
comment peux tu te permettre de dire ca

nous faisons parti de la planéte et c'est nous qui appartenons a elle et non le contraire

tant que certains"hommes" auront compris cela on pourra peut etre sauver notre mére la terre


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par Séb_59
#157765
Salut,
je n'ai jamais dit que l'homme n'avais rien détruit. Il perturbe énormément son environnement, ça me parait évident. Mais ce que je veux dire c'est que ça n'a pas toujours été et cela ne va pas toujours dans le mauvais sens. J'en veux pour preuve la garrigue. C'est un milieu qui possède une énorme biodiversité. Pourtant, c'est un milieu qui a été créé par l'homme. 5000 ans de déforestation, de brûlis, de paturages, etc... ont créé un milieu fortement dégradé qui ne possède quasiment plus d'humus, le sol n'est plus que de la caillasse. Et pourtant on y trouve une diversité biologique incroyable... D'ailleurs, je me souviens à titre anecdotique, qu'autour de Montpellier j'ai vu beaucoup plus d'orchidées dans les pelouses des résidences secondaires des parisiens que dans la garrigue elle même. A croire qu'elles préfèrent la tondeuse à la compagnie des lièvres !
De même pour les landes qui sont aussi des milieux très dégradés par l'homme. On y trouve une faune et une flore qu'on ne trouve pas dans les forêts climaciques de type chênaie-charmaie ou hêtraie. Les tourbières et les marais sont menacés aujourd'hui parce que l'homme est capable de les assécher mais aussi parce qu'il ne les exploite plus de manière traditionnelle. La coupe des roseaux, l'extraction de la tourbe étaient des activités qui maintenaient ces milieux. A partir du moment où l'homme n'y exerce plus d'activité ou pire y exerce une activité industrielle, ces milieux sont condamnés. Pour survivre, ces milieux ont donc besoin de l'homme mais pas n'importe comment.
Un exemple où l'homme favorise l'apparition de biodiversité : les orchidées. Leurs habitats sont de plus en plus fragmentés. Résultats les différentes populations échangent de moins en moins de gènes et on commence à observer des phénomènes de spéciation, c'est à dire que ces différentes populations commence à former des espèces différentes.
Un autre exemple plus flagrant : toutes les plantes adventices des cultures. Ce sont les plantes qui poussent dans les champs cultivés, y compris dans les open-field. Ces plantes se sont adaptées à pousser plus vite que les plantes cultivées (blé, orge, pommes de terre, etc...). Elles résistent aux herbicides, elles produisent énormément de graines et dispersent très loin... ces plantes ne poussent que dans les champs cultivés et pas dans d'autres milieux. L'homme a incontestablement joué un rôle dans leur apparition. Rôle très passif certe, mais rôle quand même, puisque c'est lui qui a créé leur habitat.
Pour la différence homme/animaux qui suppose que l'homme cherche délibérément à détruire son environnement, cela n'a aucun fondement sérieux. C'est de l'autoflagellation pure et simple. Par comparaison : les écrevisses américaines envahissent nos cours d'eau. Elles se reproduisent à tout va, sont aggressives et envahissent tout, comme l'homme. Elles contaminent les populations d'écrevisses européennes avec la peste des écrevisses (les faisant toutes crever au passage), tuent les rares survivantes si jamais il y en avait, détruisent les bergent en creusant plein de galeries dedans (alors qu'elles ne le faisaient pas aux USA et que ça emmerde bien les européens) et pourtant elles n'ont pas le moindre remord !!! exactement comme l'homme ! enfin presque puisque quelques humains se rendent compte qu'il y a comme qui dirait un petit problème. Un autre exemple encore plus proche : qui n'a jamais vu un chien attaquer et tuer une guêpe qui ne faisait que passer à proximité juste parce que c'était une guêpe qui potentiellement et dans des conditions vraiment particulières aurait pu piquer ? plus de 99% des humains font pareil... et sans remord par dessus le marché... alors que cette pauvre guêpe n'avait rien demandé à personne !!!
et y a des tas d'autres exemples....
pour moi l'homme n'est pas différent du reste. Pendant très longtemps il a évolué avec un tas d'autres espèces animales et végétales qui se sont adaptées aux milieux créés par l'homme. Aujourd'hui il modifie de plus en plus ces habitats et toutes ces espèces n'ont pas eu le temps de s'adapter et se raréfient donc (voire disparaissent).
Séb


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par Hulk
#157784
Oui, enfin, tel que tu le présentes, on croirait presque qu'on aurait tort de s'en faire. Tes arguments peuvent être repris par ceux qui se fichent totalement de la biodiversité. Or, la "création de biodiversité" suite aux altérations humaines de l'environnement est ridiculement faible comparée à la destruction. Ce qui se crée, ce sont quelques espèces très faiblement différenciées, et ce qui disparaît, ce sont des taxons d'un rang plus élevé, et par milliers. Ce qui se crée, ce sont de petites espèces qui s'intègrent bien dans l'environnement dégradé par l'homme, ce qui disparaît, ce sont TOUTES les grandes espèces, sauf mesures actives de protection.

Donc, la perte de biodiversité est plus que jamais une question cruciale à ne pas minimiser, après il sera trop tard. Mais elle est indépendante de la survie de l'espèce humaine. Sauf gros cataclysme, celle-ci survivra à toutes ces extinctions, puisque l'environnement évolue. Mais cet environnement, s'il restera sans doute viable, n'en sera pas moins considérablement appauvri.


par humilis
#157786
j'imagine dans 50 ans

"regarde fiston dans ce bouquin ,ca s'appelle un arbre ,il y en avait des millions avant ,mais maintenant tu sais bien on peux toujours les observer au zoo de la foret"
"dis papa pourquoi y'en a plus beaucoup"

que répondre ???


par samaki
#157796
:D un petit grain de sel dans ce rouage, dire tant mieux pour la disparition de l'homme est une vision strictement occidental(le titre fait penser comme je l'ai déja lu que l'auteur se détache du troupeau et assiste à quelque chose auquel il serait étranger) et en plus l'homme(le mot employé dans ce contexte est encore plus réducteur) on ne parle que de l'homme occidental, aucune autre culture ne parle de l'homme de façon si généraliste si ce n'est notre bonne vieille culture européènne basée sur l'opposition entre l'être humain et l'être animal ou la nature. Nous sommes des animaux, dire que ceux ci ne modifient pas le paysage ou leur habitat est faux(cf les éléphants, castors, ongulés et autres mammifères parfaitement capable de modifier un habitat peu favorable pour pouvoir y prosperer. Mais il n'y a pas que ceux ci, les insectes sociaux font de même.
les peuples liées à la nature l'ont toujours exploité, voir les plantations de manioc chez les indiens amazoniens. la seule différence est une certaine sagesse qui est liée à une exploitation trop intensive ayant entrainé des modifications qui auraient pu être mortelles pour ces cultures(ce que nos cultures vivent aujourd'hui avec ce retour à la nature et l'écologisme politique), elles n'ont fait que défendre et preserver de manière intelligente ce qu'elles ont failli faire disparaitre. Pour le savoir, il faut connaitre l'histoire des civilisations amerindiennes du Mexique et d'Amérique centrale, beaucoup ont disparu ou périclitées parce qu'ayant trop exploité le milieu naturel devenu en quelque sorte stérile pour un temps. il n'y a qu'à voir aussi l'histoire des peuples mélanésiens et maoris, abos d'Australie, qui sont à l'origine de disparition d'espèces animales des régions ou ils se sont installés.Ce n'est pas nouveau et arrétons de croire que tout ce que nous disons ou faisons est nouveau, il n'y a rien de nouveau sous le soleil c'est juste que notre mémoire oublie trés vite. Notre culture est totalement nombriliste, le titre du livre en est un exemple flagrant, de plus nous englobons tous les autres hommes croyant qu'ils ont le même contact et la même perception de la nature que nous, ce faisant nous nous trompons lourdement. je serais personellement désolé et attristé de voir disparaitre l'humanité car s'il y a des gens destructeur, il y a aussi des personnes qui luttent pour preserver et proteger, peut être faire la part des choses serait utile dans ce cas et ne pas tomber dans la facilité qui consiste à généraliser, la généralisation est toujours fausse car trop inexacte et imprécise. C'est une démarche intellectuelle qui pose problème à mon humble avis car la vie est un ensemble de cas particuliers et d'histoires particulières. :)
xris :)


Croire qu'il suffit de salir la réputation d'une autre personne pour être reconnu et se sentir grand est une grave erreur, justifier son intolérance par une prétendue victimisation est plus qu'une erreur, c'est signe de défaillance intellectuelle et de malhonnêteté intrinsèque profonde.

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le plus grand forum de cichlidés mondial
par humilis
#157819
enfin bon bon bref ca va etre vachement dur rétablir l'équilibre(et je dis pas ca pare que j'ai un peu abuser du vin rouge avec mon frangin)


par samaki
#157861
:) On oublie souvent que la nature a des capacités de regénération plus grande que celles supposées jusqu'alors.
xris :)


Croire qu'il suffit de salir la réputation d'une autre personne pour être reconnu et se sentir grand est une grave erreur, justifier son intolérance par une prétendue victimisation est plus qu'une erreur, c'est signe de défaillance intellectuelle et de malhonnêteté intrinsèque profonde.

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par slam
#157870
:D aaah c'était mieux avaaaant....on était quelques milliers sur toute la planète.
Qu'est ce qu'on était peinards ! On s'balladait par bande de dix ou quinze, on chassait, cueillait, dormait , niquait et faisait la fête. Pas d'horaires, pas d'patron (quoique...remarque on pouvait s'en débarrasser, y'avait pas de police :P2 ). Bon, y'en a un qui se faisait bouffer par un macherodon de temps en temps ou qui choppait une chtouille...
Mais p...ain ! Y'avait d'la place, pas de pollution, pas de bagnoles, pas de béton, pas de mode, on pouvait se ballader à poil et bouffer des psylos le soir au coin du feu, taguer les grottes sans que Sarko nous tombe dessus...wéééé le panard !!! :D :D :D

mais maint'nant c'est fini tout ça, fini la rigolade, serrez les fesses et baissez la tête !
No Future comme disait l'aut'
:x :lol:


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