Je maintiens actuellement un couple seul de cette espèce dans un bac de 80x40x40 ayant une surface utile de 70x40 en raison de la présence d'une décantation interne.
L'agencement est le suivant : du sable fin, une cinquantaine de coquilles d'escargot de Bourgogne et de Neothaumas et une ardoise dressée le long de la vitre arrière (j'utilise exactement le même type de bac pour la maintenance de Telmatochromis sp. temporalis shell, je trouve cet agencement assez satisfaisant pour la maintenance spécifique de petits conchylicoles à l'exception toutefois de "Lamprologus" ocellatus (et de ses cousins stapersii et wauthioni) pour lequel la surface me semble un peu limite étant donné le caractère de cochon de l'animal !).
Lorsque la ponte approche (environ une semaine avant que celle-ci n'ait lieu), le ventre de la femelle est nettement rebondi et l'oviducte sorti. Je n'ai malheureusement pas encore pu assiter à la ponte, par contre j'ai été témoin de la préparation de la coquille :
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Les premiers alevins ne sont apparus qu'après deux semaines; on commence à trouver le temps long et à se poser des questions d'autant plus que la femelle ne reste pas en permanence aux abords de la coquille, je pense que ceci est du au fait qu'il n'y ait pas d'autres poissons dans le bac et de ce fait pas de danger. Par contre, pour peu que j'approche la main de la vitre alors le couple charge instentanément sans pour autant que la femelle ne rentre dans la coquille. Il en a été de même lorsque j'ai plongé la main dans le bac pour nettoyer un peu la vitre (c'est mieux pour les photos) avec en prime une petite morsure du mâle.
Une fois la nage libre atteinte les jeunes s'éloignent rapidement de la coquille et je soupçonne la mère d'en avoir bouloté une bonne partie, je l'ai vue faire au moins une fois avec une posture d'attaque caractéristique : inclinaison à 45° au dessus de l'alevin puis attaque éclair en piqué et gloups au fond du gosier ! En revanche le père semble bien protéger sa progéniture y compris des attaques de la femelle qui est gardée à distance raisonnable de la zone où se trouvent les quelques (2/3 maxi) survivants de l'infanticide.
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J'ai quand même pu siphonner une dizaine de jeunes de 5/6 mm dans la décantation, ils sont actuellement dans un pondoir alimenté en eau par un tube 4/6 mm enfoncé dans la sortie de la pompe du filtre, un noeud dans le tuyau perrmet de régler le débit d'eau. Les jeunes sont nourris 4 à 5 fois par jour avec des nauplies d'artémias.
A peine un mois après la ponte, l'oviducte de madame semble de nouveau bien saillant...
Voilou :gold:
Ce Message a été édité par: Gaël le 28-05-2004 11:06
