J-S a écrit ::eek: Vraiment curieux cette façon de bouger.
Ce comportement est il expliqué?
Merci Fabien.
JS, il me semble pas que ce comportement soit étudié. Difficile de l'interpréter, la question serait surtout quel avantage apporte cette danse par rapport aux mouvements de pelviennes des ancêtres de ce genre.
RQ : ces mouvements de pelviennes étant assez bien présents chez les Apistogramma et la parenté Taeniacara - Apistogramma étant assez bien établie (l'ancêtre commun le plus récent pourrait être partagé avec A. elizabethae d'après une publi qu'il faut que je retrouve...), je ne pense pas prendre un gros risque en disant qu'au niveau ancestral de ce caractère devait déjà fonctionner par mouvements de pelviennes.
Donc quel facteur a fait que cette danse se soit exprimée à ce point dans le rameau de Taeniacara "pour" quasiment remplacer les battements de pelviennes ?
- La concurrences des mères Apisto elles aussi présentes dans les bancs de feuilles mortes (cela évite les confusions de signaux) ?
- Le peu de visibilité des eaux noires (le signal est bien plus visible en agitant sa caudale comme un drapeau (BN, j'ai écrit caudale, hein)) ?
- un milieu de vie en 3D dans les bancs de feuilles mortes fait que les alevins peuvent se retrouver au dessous et au dessus de leur mère (les pelviennes sont surtout visibles si la femelle se positionne au-dessus du frai...) ?
- ce comportement permet d'économiser un peu de pigment jaune...
- Le prérequis à cette danse est assez bien représenté chez les Cichlidés (Apisto & Co), il me semble qu'il ne s'agit que d'une "réutilisation" de ce comportement agressif qui fait que le poisson avance tête en bas (corps à 45° vers le substrat) vers un intrus pour vite se redresser et attaquer)
- etc....
Bref, difficile de te répondre, surtout sans connaitre le milieu de vie. C'est en tout cas un comportement qui me fascine.