Tout sur les Cichlidés d'Amérique du Sud.
#399758
Bonjour à toutes et tous,

Nouveau sur le forum, je me présente brièvement: j'ai 42 ans et vis dans le sud Aveyron. Biologiste de formation, j'ai commencé en aquariophilie il y a déjà quelque années, et reprends aujourd'hui après une assez longue interruption. Cependant, j'ai quelques paramètres à prendre en compte qui m'encourage à faire appels à votre expertise.

Le contexte est le suivant:

- Petit bac: 105 litres extérieur, surface au sol 80X40 et hauteur de 33. J'avais fait coller ce bac à l'époque pour du neolamprologus multifasciatus (belle expérience). J'aurais souhaité passer à un 200 litres, sauf que le seul endroit possible dans ma maison est sur un parquet sur lambourdes, et pas sûr qu'il supporte une telle masse. Je suis évidemment réaliste et conscient que, dans un tel volume, le choix est limité question cichlidés, et considérant qu'il faut offrir aux poissons des conditions satisfaisantes, je me tourne vers les apistogrammas. Et évidemment, en fonction de vos retours, c'est vers d'autres genres que je me tournerai le cas échéant, plus adaptés à ce volume.

- Eau dure: paramètres suivants (tests en gouttes, jbl Tétra et Salifert): GH = 13°dh = 21°f ; KH = 13,7°dh = 23°f ; PH = 7,5 (faciès karstique des Grands Causses, super pour du Tanganyika...) et philosophie personnelle consistant à choisir ses poissons en fonction de son eau de conduite. Eh oui, les systèmes "techniques" pour adoucir l'eau ne trouvent pas grâce à mes yeux, de par leur coût écologique (osmoseur, kati-ani, eau en bouteille). L'eau de pluie aurait été une option, sauf que les précipitations sont très irrégulières dans le sud Aveyron, et donc la ressource limitée. Reste la possibilité de s'approvisionner via un point d'eau de source "douce": elles existent, dans le nord Aveyron, à 2 heures de route, donc, à la longue, plutôt compliqué (si certains sont du coin, je suis preneur de tuyaux sur ce point: sources d'eau douce, fontaines, etc.)

Le contexte étant posé, et considérant d'abord ce que je connaissais, à savoir le Tanganyika, bien adapté à mes paramètres, je me retrouvais vite limité à une colonie de multi ou de similis, un couple de brevis ou d'un autre petit conchylicole (stappersii, etc.).

J'envisage donc aujourd'hui un bac autour d' Apistogramma cacatuoides, si possible avec un phénotype proche du sauvage (n'étant pas un aficionado des animaux ultra-sélectionnés en couleur et en forme). Pourquoi ce choix? tout simplement parce que, si on considère les sources d'infos disponibles dans la littérature (y compris dans les publications de l'AFC), on en arrive à la conclusion que cette espèce, sur son aire de répartition, vit et prospère dans des eaux plutôt alcalines et dures. Certes, certaines populations fréquentent aussi des eaux douces et acides, mais le berceau de l'espèce se situe tout de même dans des cours d'eau minéralisés alimentés par les Andes. Je précise que je n'adhère que modérément à l'argumentaire selon lequel ce poisson, comme d'autres, supporte les eaux dures parce qu'il est élevé depuis longtemps...à mon sens, même un élevage sur plusieurs décennies ne peut effacer plusieurs milliers d'années d'adaptation à un type d'eau, même si l'adaptation peut consister à justement supporter diverses qualités d'eau.

Or, malgré ce constat, quand on se renseigne un peu, on se rend compte qu'il est toujours quand même recommandé une eau douce pour apistogramma cacatuoides, ou à la rigueur "modérément dure" et légèrement alcaline, comme si son statut d'apistogramma interdisait de dire autre chose...

Je sollicite donc vos retours d'expérience en la matière, et vos avis sur la questions. Peut être même que certaines ou certains d'entre vous se sont rendus en Amérique du Sud, et pourront enrichir encore plus la problématique de leur apports.

Évidemment, et comme je le disais plus haut, s'il s'avérait que proposer une eau telle que la mienne à cette espèce était une mauvaise idée, je me tournerai raisonnablement et logiquement vers autre chose...vivipares d'eau dure, etc.

D'avance, un grand merci à toutes et tous pour vos contributions.

Très bonne soirée!

Bien cordialement,

Nicolas


#399765
bonjour je ne vais pas parlé apisto (je ni connais rien) mais j'ai comme exemple les pelvicachromis kribensis du sud du cameroun que se reproduisent parfaitement en eau douce non acide alors qu'ils
vivent dans des eaux au PH autour de 6. pour nous les éleveurs de WAC c'est plus la conductivité qui joue a ce moment sur la possibilité de les maintenir dans de bonne condition de vie. donc on ne joue plus avec les risques d'acidose en leurs proposant un PH bas et on préfère avoir une conductivité basse avec un bonne apport en oxygène.


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