C'est évidemment une question de politique de vente.
Savoir à qui on s'adresse... il faut toujours un certain temps pour qu'un magasin ayant eu (depuis toujours ?) une politique de vente simpliste et axée vers "la populace" -qui se lasse-, et changeant d'axe vers les passionnés au long cours se refasse une vraie clientèle.
Pour que ceux-ci voient que quelque chose a changé (en dehors d'une campagne de pub générale et médiatique qui le dirait...), ça peut prendre du temps.... Il faut de la patience.
Je pense que le rapport aux poissons qu'on maintient relève d'un
tout, avoir des poissons comme on achète une croûte à mettre au mur, remodeler, recoloriser, surcoloriser, surmultiplier, racheter (quand c'est mort), c'est le même niveau que : "je sais que jeter mon paquet de clopes ou vider mon cendrier sur la route c'est dégueulasse.... Mais qu'est ce que j'en ai à foutre !?!"
La planète se réchauffe et nos enfants risquent de payer le prix fort de notre inconscience et notre "inconsistance"..... Mais qu'est ce que j'en ai à foutre !?!"
Notre civilisation coure à sa perte ?
Je m'en fous je m'en mets plein les poches grâce au lobby des pétroliers qui me soutient (et que je soutiens), donc le réchauffement.... qu'est ce que j'en ai à foutre !?!"
C'est toujours pareil: ceux qui veulent se faire du fric facile et rapidement agissent sur des modes (qu'ils crèent ?), se remplissent des comptes à plus ou moins longue échéance et revendent quand le gâteau retombe...
Combien de temps tiendront les "animaleries fluo" (même le terme d'animaleries ne me parait pas approprié), 10 ans ? 20 ans ?
Ils devraient déjà penser à la suite, quand ce marché sera épuisé et que, par exemple, le net sera assez fort pour démontrer le machiavélisme de leur fonctionnement et leur spéculation sur le vivant !
A l'arrivée, c'est un manque de respect du vivant, et certainement par extension un immense manque de respect pour
tout !
Surtout une totale inconscience de ce qui les entoure, pour ces gens, il y a fort à parier qu'il s'imaginent la terre comme un immense bouillon, un magma, où la terreur serait le lot quotidien.
Grâce au béton tout ça est éloigné, "confiné", et l'aseptie des murs blancs/gris est le support de leurs rêves...
Je pense qu'avoir le vert (feuilles de chêne) comme support des rêves, doit faire que certaines dimensions du vivant se révèlent réellement, faire partie d'un autre
tout (qui est le même).
Aimer et préfèrer les formes sauvages, c'est aimer ce qu'on a de sauvage, sans que ce soit sujet d'angoisses, donc aimons les plus sauvages des gris, aimons le lac Tanganyika et ses êtres de pierre !
(nonméo)
Tout ceci n'est adressé qu'à ceux qui se sentent visés.
Ceci dit, la sélection dans un sens je m'en fous quand je me mets des oeillères, et que j'essaie de trouver des excuses à ceux qui jouent avec les poissons comme on joue au bowling
Je recommande souvent la lecture d'un livre qui m'a ouvert pas mal de voies de réflexions : "La peur de la nature" de François Terrasson.
:jap: :gold: