- 30 déc. 2006 22:50
#176710
Ca vient d'arriver....
A toutes et à tous,
la Fédération Française d'Aquariophilie
souhaite une excellente année 2007
Droit de réponse
Le moins que l?on puisse dire c?est que les projets concernant la reconnaissance des compétences et des connaissances et la réglementation des bourses font couler beaucoup d?encre.
Reprenons donc depuis le début.
Alors que la FFAAT et la FAF n?étaient pas encore réunies, mais le projet ministériel était déjà bien lancé, nous étions intervenus auprès de ministère de l?Ecologie dans le but de négocier une modification des certificats de capacité notamment celui concernant la présentation au public. En effet, à ce moment, toute association ouvrant ses portes au public plus de 7 jours/an, quelle que soit l?exposition proposée, devait compter dans ses rangs un capacitaire « présentation au public ». C'est-à-dire que l?Association travaillant avec une école ou ouvrant ses portes tous les samedis après-midi était dans ce cas. En gros, l?association locale était considérée au même titre que la super structure commerciale ouverte au public 7/7 jours pour y faire admirer son tunnel à requins de plusieurs milliers de litres. Ridicule !!!
Les négociations ont duré plusieurs mois et se sont soldées par une demi-victoire (les plus pessimistes diront une demi-défaite) : jusqu?à 10 000 litres et sans présentation d?espèces dangereuses, les Associations peuvent ouvrir au public avec un responsable titulaire du certificat de capacité « présentation au public » allégé pour les Associations, beaucoup plus facile à obtenir. Cette demi-victoire (restons optimiste) prouve qu?il est très très difficile de faire modifier un texte de loi adopté. C?est l?une des toutes premières leçons que nous avons retenues des négociations avec les services ministériels . Leçon capitale car elle démontre qu?il faut absolument négocier avant la publication officielle des textes et réagir très vite.
Et cette obligation de réagir vite nous impose des contacts fréquents avec le ministère, plus précisément avec les services de la faune sauvage captive dirigés par M. Vincent Spony.
C?est au cours de l?une de ces rencontres que M. Spony nous informe de l?intérêt porté aux bourses par certains services de l?Etat (écologie, bien entendu mais aussi agriculture, commerce et ?finances). Certains font en effet remarquer que le commerce aquariophile est assujetti au certificat de capacité vente en animalerie alors que les aquariophiles amateurs, participant aux bourses aquariophiles, ne sont liés à aucune obligation, à aucune réglementation, s?agissant pourtant du commerce d?animaux non domestiques.
De qui vient cette remarque ? Des services ministériels ? De ceux qui considèrent ces manifestations comme concurrentielles ? Aucune idée. Mais le ver est dans la pomme.
Alors, lors des bourses, les vendeurs devraient-ils être capacitaires ?
Notre réponse est simple. Peut-on comparer un commerçant qui commercialise des milliers d?animaux à un amateur qui participe à quelques bourses annuelles lui servant à amortir, très partiellement, ses frais d?éleveur amateur ? Évidemment non.
Il nous est malgré tout vivement conseillé, de penser à une réglementation. Le risque est de voir les services du ministère s?y coller. Et, nous avons vu plus haut, dans le cadre des certificats de capacité, comment il est difficile de modifier un texte de loi après sa promulgation.
Lors de la même rencontre, il est fait allusion aux contraintes, même minorées, liées à l?obtention du certificat de capacité d?entretien pour une structure de moins de 10 000 litres et ouverte au public plus de 14 demi-journées/an. C?est ici qu?est évoqué la validation des acquis de l?expérience. Nous estimons en effet qu?il existe, en France, de très nombreux aquariophiles extrêmement compétents qui répondent aux exigences théoriques et pratiques d?obtention des certificats de capacité et qui peuvent donc être « exonérés » du stage théorique voire pratique du fait de leur expérience aquariophile associative. Nous suggérons alors l?idée des « niveaux de compétences » que M. Spony compare aux niveaux de certaines structures sportives.
Pourquoi s?adresser à la FFA pour cela ?
Réfléchissons un instant. Le ministère souhaite se décharger de ce travail. Pourquoi ?
moins de travail pour ses services qui se contenteront éventuellement d?apporter quelques modifications au projet qui leur sera présenté;
dans le cas d?un projet contesté par la base, il sera facile de dire qu?il n?est pas d?origine ministérielle ;
A partir de là, pensez-vous un instant que les services de la faune sauvage captive vont s?adresser directement à M. X ; aquariophile isolé ou encore à une Association locale. Ils ont sous la main une Fédération avec laquelle ils ont déjà travaillé. Une Fédération qui regroupe près de 70 Associations et qui plus est, une Fédération unique dans le secteur qu?elle représente.
Certains ont lourdement insisté sur le fait que la FFA ne représente que 70 Associations. C?est vrai, 70 sur environ 200 recensées sur notre territoire national (sur ces 200, combien sont réellement actives ???). Mais cela fait quand même 70 associations regroupées, les autres préférant rester isolées. C?est leur choix et leur droit.
Et notre responsabilité est avant tout de représenter les 70 clubs qui ont décidé de se regrouper au sein d?une structure nationale Plus on est nombreux plus on a de chances d?être entendu, n?en déplaise à certains, résolument tournés vers l?individualisme.
Il y a des années et des années que les 2 ex Fédérations puis la FFA insistent sur le fait que plus les Associations seront regroupées, plus elles seront puissantes et entendues. Nous sommes prêts à parier que si la quasi majorité des Associations françaises avaient su se fédérer, nous aurions pu obtenir l?abandon du certificat de capacité pour les Associations présentant des expositions à leur mesure.
Mais voilà, certains ont toujours pensé que ça ne servait à rien, que ça n?apportait rien. D?ailleurs, bien souvent la première prise de contact avec une association non affiliée débute par une simple question : « qu?est-ce que vous nous amenez ? ». Jamais « que pouvons nous apporter !!! ».
Les fonctionnaires du ministère de l?écologie n?ont donc d?autre choix logique que de s?adresser à la FFA. Nous n?avons d?autre choix logique que d?accepter, après discussion, estimant qu?il vaut mieux une réglementation édictée par des aquariophiles pour des aquariophiles qu?une réglementation rédigée par des technocrates et qui pourrait être l?obligation absolue d?être titulaire d?un certificat de capacité.
Rappelez-vous. Il s?agit du commerce, limité bien sûr mais commerce quand même, de faune non domestique pour lequel un certificat de capacité est exigé au niveau professionnel. C?est vrai, et certains l?ont justement souligné, ce système est loin d?être parfait et il n?empêche pas certains établissements de commercialiser n?importe quoi, n?importe comment. Tout à fait d?accord. Mais cette réglementation existe et même si elle est loin d?être efficace elle est applicable. S?agissant de professionnels le contrôle dépend des instances officielles et non de la Fédération.
Alors, que proposons nous donc de si contraignant pour obtenir une telle levée de boucliers sur certains forums internet ( à noter que sur tous les forums, les mêmes pseudos reviennent invariablement ; bizarre non !!!) ?
Une réglementation des bourses et des niveaux de compétences !!!
o Une réglementation des bourses ?
Mais qui a dit que cette réglementation s?adresserait à tous les aquariophiles et à toutes les bourses ?
Il s?agira simplement d?attribuer un « label » FFA aux bourses qui suivront les directives proposées par la Fédération après consultation des Associations affiliées. Ces directives, qui ont uniquement pour but le respect de la législation, des acquéreurs et de la faune commercialisée, ont été approuvées par le service de la faune sauvage captive du ministère de l?écologie le 29 décembre. Cette approbation sera confirmée par courrier de M. Spony.
Non, nous n?avons pas l?intention de tout réglementer. Ce n?est pas notre but et nous n?en avons d?ailleurs pas la possibilité.
Que sera-t-il demandé ? Le niveau 2 de compétence (voir ci-dessous). L?immense majorité des aquariophiles l?obtiendra sans contrainte. Et ensuite ? L?identification des espèces commercialisées, le refus des hybrides et autres horreurs, des poissons en bonne santé, des conditions de maintenance et une organisation optimales.
Est-ce anormal ? Est-ce anti-aquariophile ? C?est déjà ce qui se fait dans la grande majorité des bourses, par exemple celle de l?AFC dont nous nous sommes d?ailleurs fortement inspirés.
Les Associations qui ne désirerons pas ce « label » seront libres de continuer comme par le passé, à leurs risques et périls. Qu?elles se rappellent simplement l?intérêt porté par certaines administrations à ces manifestations.
Le contrôle sera impossible ? Les DSV ont autre chose à faire ? Doux rêveurs que vous êtes. Il suffira d?une circulaire du ministère de l?écologie ou de l?agriculture pour que toute bourse soit systématiquement contrôlée. Et cela s?est déjà vu. Bien sûr, même avec le « label » FFA, il y aura toujours des imposteurs, des tricheurs. Jusqu?au jour où, pour lutter contre ces derniers, la réglementation se durcira. Les bons paieront pour les mauvais.
Pour qui nous prenez vous, Messieurs les donneurs de leçons. Pensez vous un instant que nous sommes là pour saborder notre passion, la passion que nous partageons avec vous ? Nous sommes tout autant aquariophiles que vous affirmez l?être, la dimension associative en plus.
o Des niveaux de compétence ? Diantre ! Quelle prétention ! Juger et nous empêcher de participer aux bourses ? Quelle arrogance !
Mais qui a dit que ces niveaux de compétences seraient exigés pour tous ?
Il s?agit uniquement d?une reconnaissance destinée aux membres des Associations affiliées à la Fédération qui en feront la demande.
Un tout petit effort de compréhension aurait permis à certains de ne pas s?énerver devant leur écran informatique. Mais il est vrai que, de notre côté, nous avons vraisemblablement pêché par manque de communication.
La participation aux bourses FFA demandera donc d?être titulaire du niveau 2. Ce niveau s?obtient dès la troisième année d?affiliation dans une Association affiliée à la FFA, par retour d?un simple questionnaire rempli en 2 minutes. Il suffit de maîtriser une reproduction et/ou (ce et/ou est important) de participer activement à la vie de l?association. Le Président jugera (bien entendu sous couvert et après avis de son Conseil d?administration). C?est tout, c?est simple mais cela suffit. Et pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent être membre d?une Association locale ou spécifique, il existe, au sein de la Fédération, la Section des Aquariophiles Indépendants, faites pour eux.
On est quand même loin d?un certificat de capacité. 90% des membres des clubs affiliés à la Fédération à ce jour répondent à l?un de ces 2 voire aux 2 critères. Et pour participer à une bourse non « labellisée » FFA, rien n?est obligatoire.
Les niveaux suivants permettront simplement à l?amateur de se situer par rapport à son loisir. Mais, dans le cadre de la validation des acquis de l?expérience, ils pourront être utiles, dans certains cas restant à définir.
Nous espérons que cette réponse lèvera toutes les ambiguïtés, tout au moins chez les aquariophiles de bonne volonté qui ont pu se laisser plus ou moins manipuler par quelques meneurs uniquement en quête de la défense de leurs intérêts personnels.
Nous savons pertinemment que ces derniers ne feront pas le moindre effort de compréhension. On ne peut forcer à boire un âne qui n?a pas soif. Les extrémistes de la critique, les ayatollahs de la contestation, les « je sais tout », les « yaka », les « izonka », à l?ego surdimensionné, ne penseront jamais qu?à eux-mêmes, sans se soucier le moins du monde des autres. Tout ce qui les perturbera dans la recherche de leurs seuls intérêts sera rejeté impitoyablement si possible en faisant le maximum pour laisser croire qu?ils agissent dans l?intérêt d?une communauté. Belle mentalité !
Maintenant, permettez nous de répondre à certaines attaques virulentes, voire injurieuses et diffamantes. Mais il est vrai qu?anonyme, bien à l?abri derrière un écran, on peut se permettre ce genre de courage. Nous appelons cela de la lâcheté.
« La FFA est une affaire de gros sous? Les cotisations serviront à faire des voyages ? ». Laissez nous rire. Jetez un ?il sur le budget fédéral. Certains clubs sont plus riches que nous. L?adhésion est fixée à 5,25 ? l?année (2007) pour les adhérents des Associations classiques. Une fortune ? Les Association spécialisées (AFC, CIL, AFV, Récif France ?) cotisent forfaitairement. Allez voir le montant des cotisations des autres Fédérations du secteur loisir. Nous en reparlerons ensuite.
Vous noterez au passage que certains administrateurs ne demandent jamais le remboursement de leurs frais, que d?autres en font don de façon à bénéficier d?une réduction d?impôts dans le cadre des avantages accordés aux Associations d?intérêt général. Tout le monde ne pouvant se le permettre, ne confondons pas bénévolat avec mécénat, chacun peut bien entendu se faire rembourser l?intégralité des dépenses engendrées par ses activités fédérales. C?est statutaire et il suffit de jeter un ?il sur les bilans financiers pour s?apercevoir qu?il n?existe aucune irrégularité. Tout est transparent. Un contrôleur des comptes, indépendant, peut l?attester pour chaque exercice. Il est diffamatoire d?affirmer le contraire.
« Les responsables FFA ne recherchent que le pouvoir ». Quel pouvoir ? Certains d?entre nous s?investissent dans l?associatif aquariophile depuis plus de vingt ans dans la plus grande discrétion et y mettent même de temps à autre de leur poche. Vous ne les connaissez pratiquement pas.
« Le site web style année 90 ». Messieurs les donneurs de leçons, nous vous attendons. Il est certain que Bertrand serait heureux de bénéficier de vos conseils avisés. En avez-vous vraiment à donner ?. A vous lire, nous pensons que le web n?est, avant tout, pour vous, qu?un espace où il fait bon critiquer, anonymement, bien sûr.
Certains n?hésitent pas à critiquer nominativement, telles ces attaques contre Claude Vast ou Robert Allgayer. La lâcheté au service du règlement de compte. Claude a passé sa vie au service du loisir aquariophile associatif. Jamais il n?a demandé la moindre contrepartie. Les bénévoles qui ont donné autant que lui, dans notre loisir, se comptent sur les doigts des 2 mains. Pas plus. Idem pour Robert qui se dévoue sans compter pour l?AFC depuis plus de 20 ans. Vous n?arriverez jamais à leur hauteur Messieurs.
Pour terminer, nous donnons rendez-vous, le 17 mars, à Neuilly-sur-Marne, à ceux qui nous ont qualifié de « vieux débris » ou « d?ivrognes ». Auront-ils le courage de venir et de réitérer leurs propos face à face ? Ne rêvons pas.
Nous donnons d?ailleurs rendez-vous à tous nos détracteurs anonymes à cette même date, en ce même lieu. D?ici là, nous les laisserons hurler et cracher leur venin bien à l?abri derrière leurs écrans.
Le Conseil d?administration FFA