TOUT ce qui n'a rien à faire dans les autres forums - modération subjective.
#308794
Salut, quelqu'un a le texte de cette pétition, et à des informations supplémentaires (qui l'a lancée, comment circule-t-elle) ?
Je trouve rien sur le net que sur quelques sites aquariophiles.

-------------------

Pétition d'un syndicat de commerçants animaliers

Écrit par Jean Jacques LORRIN

Dimanche, 22 Avril 2012 00:00

Nous avons appris qu'un syndicat de professionnels du commerce animalier émettait une requête auprès des autorités ministérielles à propos de prétendus abus de certains amateurs dont des aquariophiles.

Nous pensons que nous devons la publier en raison des conséquences qui pourraient concerner certaines de nos activités.

La FFA tient à souligner qu'elle n'engage que son seul devoir d'information vigilante dans la diffusion de ce texte.

Pour la sphère aquariophile, les "faux amateurs" et les "écumeurs de bourses" sont bien entendu visés par cette pétition. Ils sont pourtant largement minoritaires mais, à l'évidence, leur conduite portera préjudice à tous les véritables aquariophiles amateurs passionnés.

Il est indispensable que les organisateurs de bourses prennent conscience de ce problème et adoptent les mesures nécessaires pour éviter toutes dérives

A noter que l'administration fiscale commence également à s'interroger, les sous-entendus évoqués lors des réunions ministérielles étant sans équivoque.

Commentaires de ProNaturA France : Notons que les autres syndicats de professionnels, notamment PRODAF, qui est majoritaire, ne pensent absolument pas comme ces anti-éleveurs amateurs haineux.
Les professionnels consciencieux et raisonnables savent que les éleveurs de loisirs (tous animaux confondus) sont leurs premiers clients en volume.

Certaines animaleries vivent principalement du matériel et des aliments vendus aux particuliers, éleveurs amateurs.

Attaquer les éleveurs de loisirs, c'est scier la branche sur laquelle ils sont assis.
Lien: Article sur le site de la FFA.

:read: :jap:


Kalago, Kabogo, Maswa, Lubengela, Helembe, Bulu point, Kalilani, Lyamembe, Sibwesa, Kekese, Ikola, Kabwe, Utinta, Slaf rocks, Mpimbwe, Kolongwe, Kipili, Mvuna, Nkondwe, Lupita, Ulwile, Mtosi, Namansi, Fulwe rocks, île de Mamalesa, Molwe, Samazi, Muzi, Kasanga, Kantalamba... :gold:

Je ne répond pas aux questions de maintenance en privé, le forum est là pour ça.
Avatar du membre
par Benoit J.
#308795
Voilà la pétition en question:

http://www.petitions24.net/annonces_frauduleuses

:gold:


Kalago, Kabogo, Maswa, Lubengela, Helembe, Bulu point, Kalilani, Lyamembe, Sibwesa, Kekese, Ikola, Kabwe, Utinta, Slaf rocks, Mpimbwe, Kolongwe, Kipili, Mvuna, Nkondwe, Lupita, Ulwile, Mtosi, Namansi, Fulwe rocks, île de Mamalesa, Molwe, Samazi, Muzi, Kasanga, Kantalamba... :gold:

Je ne répond pas aux questions de maintenance en privé, le forum est là pour ça.
Avatar du membre
par Benoit J.
#308796
Cela parle surtout de chiens et chats dans la partie "discussion" il me semble.


Kalago, Kabogo, Maswa, Lubengela, Helembe, Bulu point, Kalilani, Lyamembe, Sibwesa, Kekese, Ikola, Kabwe, Utinta, Slaf rocks, Mpimbwe, Kolongwe, Kipili, Mvuna, Nkondwe, Lupita, Ulwile, Mtosi, Namansi, Fulwe rocks, île de Mamalesa, Molwe, Samazi, Muzi, Kasanga, Kantalamba... :gold:

Je ne répond pas aux questions de maintenance en privé, le forum est là pour ça.
Avatar du membre
par manu80
#308803
slt Benoit,

"offres de prestations de services contre rémunération (éducation canine, pension, promenade, visite à domicile, toilettage, transport d'animaux, entretien d'aquariums à domicile, etc...), exécutées par des amateurs qui s’exonèrent de tout ou partie du cadre juridique impératif à ces activités (charges sociales, fiscalisation, souscription d’assurances adaptées aux risques, application la règlementation sur la protection des espèces et leur bien traitance ainsi que sur la protection des personnes).
ventes récurrentes d’animaux domestiques ou sauvages ainsi que de plantes aquatiques sans appliquer la règlementation liée à cette activité, notamment pour les espèces dangereuses et celles en voie d’extinction ;
des ventes en quantité de produits et accessoires pour animaux de compagnie en dehors de tout contexte légal."

l' aquariophilie n' est pas épargnée non plus


cordialement, manu N° AFC 1228/80
Avatar du membre
par Hypancistrus_spp
#308819
Oh c'est sur que les commerces qui vendent leur poissons élevés dans les bains d'antibiotique, les Parrots, flowerhorn et autres immondismes, le tout bien mélanger, en surpoopulation, sans quarantaine...bref des belles bombes à retardement...afin de mieux vendre leur médic et leur conseils...

Ok je dépeints un tableau noir, tous ne sont pas ainsi...par contre, s'il n'y a plus de bourses, sûr que je n'irai pas acheter leur M...de toute façon, pour proposer tjs les mêmes trucs...

bref, les aquariophilies qui vont dans les bourses, ne sont pas les mêmes qui vont dans les magasins, par contre que ses aquariophilies favorisent les commerçants pour l'achat de matériels, de nourriture...je pense que cela serait aussi plus juste...

A++
Yann


"Don't surrender without fighting"
"Don't give up! Don't ever give up!!!"
Avatar du membre
par Hypancistrus_spp
#308830
Naturellement pour les petits commerçants il est plus facile de taper sur les aquariophilies que sur les grandes enseignes qui font une grosse guerre des prix!!

Dommage, encore une fois on se trompe de cible!!


"Don't surrender without fighting"
"Don't give up! Don't ever give up!!!"
#331417
La suite vue dans le bulletin de la FFA:

Un projet de loi assassin !

Lettre ouverte aux aquariophiles et à leurs associations


Madame la Présidente, Monsieur le Président
Madame, Monsieur

Le ministre de l'agriculture vient de présenter un projet de loi intitulé « Projet de loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt ».
Ce projet de loi est consultable sur internet : http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl1548.asp

L'article 24 est particulièrement inquiétant pour les éleveurs animaliers et donc pour l'aquariophilie notamment dans son 6 :
I. – Dans les conditions prévues à l'article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre, par voie d'ordonnance, les dispositions législatives nécessaires afin de :
(...)
3° -Compléter la liste des personnes habilitées à rechercher et constater les infractions dans le domaine de la santé animale ou végétale, de la protection des animaux, de la sécurité sanitaire de l'alimentation et de la mise sur le marché, de la vente ou cession, de l'utilisation et du stockage des produits phytopharmaceutiques, en précisant le champ de leurs compétences et les pouvoirs dont elles disposent ;
(...)
6° - Renforcer les règles applicables au commerce des animaux de compagnie, ..., en réglementant ou interdisant certaines modalités de vente et de cession à titre gratuit de vertébrés, et renforcer la protection des animaux en adaptant les dispositions de procédure pénale pour étendre le pouvoir des associations de défense et de protection des animaux de se constituer partie civile ;

Nous y voilà !

Que comprendre dans ces quelques lignes qui pourraient être très lourdes de conséquences ?

Agissant par voie d'ordonnance, le gouvernement se dispense de la voie parlementaire. Les ordonnances servent bien souvent à faire passer des mesures impopulaires. Il n'y aura donc aucun débat à l'Assemblée nationale mais une simple ratification. Il suffira qu'un conseiller lâche une idée pour qu'elle soit adoptée sans discussion contradictoire. Et l'on sait qu'au ministère de l'agriculture, certains « hauts fonctionnaires » sont ouvertement contre les éleveurs amateurs et réclament une modification du statut juridique des animaux. Ils sont très certainement à l'origine de ce projet de loi. Une étude a d'ailleurs été lancée, par ce dernier ministère, sur ce statut alors que le Conseil Économique, Social et Environnemental s'est déclaré contre toute modification.

Certains nous diront qu'il s'agit là de textes proposés par le ministère de l'agriculture donc destinés aux animaux domestiques. Peut-être ! Mais le 6° parle d'animaux de compagnie et de vertébrés et les poissons, que ce soit les 5 espèces classées domestiques ou toutes les autres espèces, sont considérés comme des animaux de compagnie et sont bien des vertébrés !
Les termes de ce projet de loi sont donc très flous et pourront être interprétés selon les volontés de chacun.
Si ce projet de loi passe en l'état, ce sera une première victoire pour les lobbies anti éleveurs amateurs. Et même s'il ne s'applique, au départ, qu'aux animaux domestiques, il sera inévitablement repris pour les espèces dites sauvages, donc pour nos poissons et autres représentants de la faune aquatique.

Depuis longtemps, des organisations extrémistes de protection animale agissent plus ou moins ouvertement. Leurs moyens financiers et leur audience sont considérables. Elles ont tissé des réseaux relationnels très influents dans tous les milieux mais notamment politiques et médiatiques. Pour nombre d'entre elles, l'animal ne doit être l'objet ni d'alimentation, ni d'exploitation, ni de loisirs. Elles souhaitent donc la fermeture des zoos, des aquariums etc. et sont résolument contre les élevages amateurs. De même prônent-elles le végétarisme voire le véganisme et entendent imposer leur vision à tous, par tous les moyens.
Ces organisations veulent donner aux animaux le même statut juridique que l'homme.
Depuis quelque temps déjà, elles martèlent les médias à coup de « bien-être animal », notion bien subjective qui immanquablement introduira un flou et une insécurité juridique.
Depuis longtemps, la FFA tire la sonnette d'alarme sur leurs actions et sur le danger qu'elles représentent pour l'aquariophilie. Certains nous ont traité d'alarmistes, de démagogues !

Mais que risque l'aquariophilie à partir de ce projet de loi ?

Il est quasi certain que les bourses ne survivront pas à la réglementation ou à l'interdiction de cession d'animaux par les particuliers éleveurs. Et c'est bien le but du 6° de l'article 24 ci-dessus.
Et si, par miracle quelques bourses subsistent, n'importe quel représentant délégué par une association dite de protection animale pourra y faire irruption, lancer une procédure judiciaire pour non-respect du bien-être animal (encore le 6° de l'article 24), se porter partie civile et demander des dommages et intérêts (au nom de l'animal ?). Chacun sait qu'il est en effet difficile de maintenir, en bourse, les poissons dans les conditions sinon exactes tout au moins très proches de leur milieu naturel.
La seule solution pour les éleveurs sera ... de ne plus élever ! Ou de détruire purement ou simplement leurs reproductions.

Nous allons trop loin ? C'est pourtant ce qui est arrivé aux éleveurs d'oiseaux. Des dizaines d'entre eux se sont fait traîner en justice. Problème : du fait du flou juridique induit par la notion de « bien-être animal » et pour les mêmes motifs, certains ont été condamnés, d'autres ont été relaxés. Bel exemple d'égalité devant la justice. Preuve que la notion de « bien-être » est bien subjective puisque même les juges ne s'y retrouvent pas !

Que personne ne nous jette la pierre. Les aquariophiles sont absolument pour le respect de l'animal et considèrent que l'homme ne doit pas être source de souffrance à leur égard. Les aquariophiles sont également pour la moralisation du marché aquariophile (qu'il soit amateur ou professionnel). Ils feront tout pour encourager ces deux notions.
Mais s'il faut quelqu'un pour rechercher et constater d'éventuelles infractions (3° de l'article 24), ce ne peut être qu'un aquariophile. Tout simplement parce qu'il connaît mieux que quiconque l'aquariophilie.
Ce n'est ni le premier venu, bobo parisien, écologiste de salon et soit disant « protecteur des animaux », ni le membre délégué d'une association de protection animale, dont les seuls buts sont de voir la disparition de l'élevage amateur et de s'enrichir à coup de procès, qui pourront en décider autrement.

Passionnés qu'ils sont, les aquariophiles sont tous, sans exception, des défenseurs des animaux en général et des poissons en particulier. Ils n'ont de leçons à recevoir de personne sinon de ceux qui, comme eux, maîtrisent leur passion et savent ce que veut dire « bien être » pour leurs pensionnaires.
Les lois concernant la protection animale existent, elles peuvent être adaptées mais avant tout et surtout appliquées.
Il est ubuesque de vouloir comparer l'animal à l'homme. L'anthropomorphisme n'a jamais contribué et ne contribuera jamais au bien-être animal.

Sans perdre de temps, les aquariophiles doivent réagir. Ce projet de loi ne doit pas être voté en l'état. Il y va de la survie de la vie associative aquariophile. Quelle association osera encore faire une bourse ou ouvrir ses portes si elle risque à tout moment de se retrouver devant la justice ?

Nous lançons donc un appel solennel aux associations aquariophiles afin qu'elles prennent conscience de la situation dramatique qui verra le jour si ce projet de loi est voté en l'état. Plus nous serons nombreux et plus nous aurons de poids pour inciter le législateur à le modifier de façon à ce que l'aquariophile n'aie pas à en souffrir.
La FFA s'est déjà engagée à de nombreuses reprises et s'engagera de nouveau sur ce point crucial, aidée par la Fédération Pronatura France, association qui regroupe les associations d'éleveurs animaliers amateurs.

Sans tarder, il est impératif que les aquariophiles français comprennent qu'au-delà des querelles de clocher, des querelles de personnes, une cohésion totale autour d'une Fédération forte et représentative est impérative pour pouvoir continuer à pratiquer une aquariophilie responsable et durable.

Une multiplicité des actions ne ferait qu'opacifier les débats. Seule cette cohésion permettra de lutter efficacement contre ceux qui rêvent à la disparition de nos aquariums, de nos élevages ... bref, entre autres, de l'aquariophilie.

Sans attendre, la FFA va interpeler les services compétents du ministère de l'agriculture et étudier les actions à mener


Bien cordialement


Le Conseil d'administration FFA


#331443
C'est un peu confus tout ça... Image
L’article 24 habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance les mesures visant à moderniser le régime applicable aux matières fertilisantes et supports de culture, à compléter la liste des personnes habilitées à réaliser des missions d’inspection et de contrôle, à redéfinir l’organisation et les missions de l’Ordre des vétérinaires, à poursuivre la moralisation du commerce des animaux de compagnie, à mettre en conformité certaines dispositions du CRPM avec le droit de l’Union européenne, et à organiser la surveillance en matière de santé animale, de santé végétale et d’alimentation.
Comment interpréter cela ?

les fertilisants et les supports de culture :
C'est pas l'article 24 qui est inquiétant mais plutôt le 21
cet article simplifie le dispositif d’autorisation d’introduction sur le territoire national de macroorganismes non indigènes (des espèces d’insectes n’existant pas en France, par exemple), lorsqu’ils ne sont pas relâchés à l’extérieur mais destinés par exemple à un laboratoire confiné.
D'un côté on interdit certains ampulaires et de l'autre on facilite l'intro d'insectes non indigènes ? c'est pas invasif un insecte ? il n'y a aucun risque ? faudra poser la question aux ricains pour savoir comment ils s'en sortent avec l'abeille africaine... :silly:

La moralisation du commerce des animaux de compagnie:
On va enfin contrôler les conditions de maintenance dans les animaleries !!! (et le SYNAPSES ne pourra rien y dire) Image
On va enfin interdire la vente de poisson rouge dans les foires ! On va enfin interdire les aquarium boule ! c'est pas génial ? Image


#331445
Nardo26 a écrit : La moralisation du commerce des animaux de compagnie:
On va enfin contrôler les conditions de maintenance dans les animaleries !!! (et le SYNAPSES ne pourra rien y dire) Image
On va enfin interdire la vente de poisson rouge dans les foires ! On va enfin interdire les aquarium boule ! c'est pas génial ? Image
On va interdire la vente d'animaux en tant qu'objets, comme dans les animaleries surtout...???
Que personne ne nous jette la pierre. Les aquariophiles sont absolument pour le respect de l'animal et considèrent que l'homme ne doit pas être source de souffrance à leur égard. Les aquariophiles sont également pour la moralisation du marché aquariophile (qu'il soit amateur ou professionnel). Ils feront tout pour encourager ces deux notions.
Professionnels ? Lesquels ? Les animaleries (supermarchés de la vente de poissons et divers animaux) ? Ou alors les petites enseignes qui savent de quoi elles parlent (et qui n'ont pas d'actionnaires)...???

Il faudrait qu'ils précisent de qui ils parlent exactement, les intérêts ne sont pas les même...

:jap:


Kalago, Kabogo, Maswa, Lubengela, Helembe, Bulu point, Kalilani, Lyamembe, Sibwesa, Kekese, Ikola, Kabwe, Utinta, Slaf rocks, Mpimbwe, Kolongwe, Kipili, Mvuna, Nkondwe, Lupita, Ulwile, Mtosi, Namansi, Fulwe rocks, île de Mamalesa, Molwe, Samazi, Muzi, Kasanga, Kantalamba... :gold:

Je ne répond pas aux questions de maintenance en privé, le forum est là pour ça.
#331456
Bien, bien, bien….
Je ne doute pas que la FFA essaye d’œuvrer dans le bon sens mais là je me permets d’être un peu critique sur son texte car je trouve que les arguments employés sont un peu tirés par les cheveux… ou alors c’est moi qui n’a rien compris à ce texte alarmiste et démagogique.
Si quelqu’un veut bien éclairer ma lanterne ?…

Agissant par voie d'ordonnance, le gouvernement se dispense de la voie parlementaire. Les ordonnances servent bien souvent à faire passer des mesures impopulaires. Il n'y aura donc aucun débat à l'Assemblée nationale mais une simple ratification. Il suffira qu'un conseiller lâche une idée pour qu'elle soit adoptée sans discussion contradictoire. Et l'on sait qu'au ministère de l'agriculture, certains « hauts fonctionnaires » sont ouvertement contre les éleveurs amateurs et réclament une modification du statut juridique des animaux. Ils sont très certainement à l'origine de ce projet de loi. Une étude a d'ailleurs été lancée, par ce dernier ministère, sur ce statut alors que le Conseil Économique, Social et Environnemental s'est déclaré contre toute modification.
Et donc ?…
Sur le plan juridique, comment est définis le status d’ « éleveur amateur » ?
On ne parle pas d’interdire les éleveurs amateurs mais de contrôler les conditions d’élevage…
Ce n’est pas une lacune qu’il fallait combler ?
Certains nous diront qu'il s'agit là de textes proposés par le ministère de l'agriculture donc destinés aux animaux domestiques. Peut-être ! Mais le 6° parle d'animaux de compagnie et de vertébrés et les poissons, que ce soit les 5 espèces classées domestiques ou toutes les autres espèces, sont considérés comme des animaux de compagnie et sont bien des vertébrés !
Que les poissons possèdent des vertèbres, cela n’est pas une nouveauté…
Qu’ils soient considérés comme des animaux de compagnie je ne vois pas où est le problème…
Les termes de ce projet de loi sont donc très flous et pourront être interprétés selon les volontés de chacun.
Si ce projet de loi passe en l'état, ce sera une première victoire pour les lobbies anti éleveurs amateurs. Et même s'il ne s'applique, au départ, qu'aux animaux domestiques, il sera inévitablement repris pour les espèces dites sauvages, donc pour nos poissons et autres représentants de la faune aquatique.
En quoi c’est une victoire pour les lobbies anti-éleveurs amateurs ?
Je ne vois pas où est le mal de se soucier des conditions d’élevage des poissons… Ne sommes-nous pas les premiers à hurler quand on voit des vidéos de certaines fermes aquacoles ?…
Depuis longtemps, des organisations extrémistes de protection animale agissent plus ou moins ouvertement. Leurs moyens financiers et leur audience sont considérables. Elles ont tissé des réseaux relationnels très influents dans tous les milieux mais notamment politiques et médiatiques. Pour nombre d'entre elles, l'animal ne doit être l'objet ni d'alimentation, ni d'exploitation, ni de loisirs.

Elles souhaitent donc la fermeture des zoos, des aquariums etc. et sont résolument contre les élevages amateurs. De même prônent-elles le végétarisme voire le véganisme et entendent imposer leur vision à tous, par tous les moyens….
Depuis longtemps, la FFA tire la sonnette d'alarme sur leurs actions et sur le danger qu'elles représentent pour l'aquariophilie.
Pratiquement un « Copier/coller » d’un autre article sur le véganisme… Pourquoi nous ressortir cet épouvantail et le secouer devant notre nez ? Et surtout, quelle est la relation avec le projet de loi ? (c’est pas de la démagogie ?)
Certains nous ont traité d'alarmistes, de démagogues !
voir paragraphe au dessus et première ligne du paragraphe ci-dessous… Image
Il est quasi certain que les bourses ne survivront pas à la réglementation ou à l'interdiction de cession d'animaux par les particuliers éleveurs.

Et c'est bien le but du 6° de l'article 24 ci-dessus.
Et si, par miracle quelques bourses subsistent, n'importe quel représentant délégué par une association dite de protection animale pourra y faire irruption, lancer une procédure judiciaire pour non-respect du bien-être animal (encore le 6° de l'article 24), se porter partie civile et demander des dommages et intérêts (au nom de l'animal ?). Chacun sait qu'il est en effet difficile de maintenir, en bourse, les poissons dans les conditions sinon exactes tout au moins très proches de leur milieu naturel.
La seule solution pour les éleveurs sera ... de ne plus élever ! Ou de détruire purement ou simplement leurs reproductions.
Ne pas confondre lieu d’élevage et lieu de vente. Ce n’est pas du tout la même chose.
Ou alors il faut fermer toutes les animaleries.
Si les conditions d’élevage des poissons sont respectées (ce que tout bon aquariophile doit s’efforcer de faire), je ne vois pas où il y a danger…
Nous allons trop loin ? C'est pourtant ce qui est arrivé aux éleveurs d'oiseaux. Des dizaines d'entre eux se sont fait traîner en justice. Problème : du fait du flou juridique induit par la notion de « bien-être animal » et pour les mêmes motifs, certains ont été condamnés, d'autres ont été relaxés. Bel exemple d'égalité devant la justice. Preuve que la notion de « bien-être » est bien subjective puisque même les juges ne s'y retrouvent pas !
Là il faudrait étayer et se renseigner sur les véritables conditions d’élevage des oiseaux chez les personnes condamnées. Pour preuve que l’on ne met pas tous les « éleveurs amateurs » dans le même sac, certains ont été relaxés donc il devait y avoir un véritable problème chez certains…
Si le conseil d’administration de la FFA n’est pas d’accord avec cela, que propose t-il ?
Fermer les yeux, laisser faire en espérant que les personnes qui considèrent les animaux comme des objets, comme un moyen de faire du fric, de changer de mentalité dans 20 ans ? (de mémoire, il me semble qu’une des personnes condamnée, entassait les oiseaux dans de toutes petites cages et que ceux-ci n’avaient plus de place pour bouger)
Que personne ne nous jette la pierre. Les aquariophiles sont absolument pour le respect de l'animal et considèrent que l'homme ne doit pas être source de souffrance à leur égard. Les aquariophiles sont également pour la moralisation du marché aquariophile (qu'il soit amateur ou professionnel). Ils feront tout pour encourager ces deux notions.
J’approuve à 100% ! du moins c’est comme cela que doit être un aquariophile à mes yeux.


Benoit J. a écrit :
Que personne ne nous jette la pierre. Les aquariophiles sont absolument pour le respect de l'animal et considèrent que l'homme ne doit pas être source de souffrance à leur égard. Les aquariophiles sont également pour la moralisation du marché aquariophile (qu'il soit amateur ou professionnel). Ils feront tout pour encourager ces deux notions.
Professionnels ? Lesquels ? Les animaleries (supermarchés de la vente de poissons et divers animaux) ? Ou alors les petites enseignes qui savent de quoi elles parlent (et qui n'ont pas d'actionnaires)...???
C’est également vrai chez certains « aquariophiles amateurs »… :)


Note : Je ne suis pas véganien, j’ai des chats et des chiens et j’adore le lapin à la moutarde. Image


Vous devez être membre pour pouvoir répondre

Vous n‘êtes pas membre ? Inscrivez-vous pour rejoindre notre communauté

Les membres peuvent créer leurs propres sujets et s‘abonner à des sujets

C‘est gratuit et cela ne prend qu‘une minute


S’enregistrer